Tu n'as pas noté une phrase précise ? En la mettant in extenso dans le moteur de recherche, ça te retrouve le bouquin.
Tu as cherché du côté de VA, son bouquin sur le narcissisme ?
http://www.zones-subversives.com/2017/03…ntemporain.html
En tout cas, cette idée est intéressante, la récupération de la critique par le système. Il y a aussi le problème de la réception artistique, quand le public ne comprend pas que ce n'est pas à prendre au premier degré.
Il y a aussi les artistes qui jouent de l'ambiguïté et jouent sur les deux tableaux, comme Andy Warhol (c'est pas Adorno que tu aurais lu ?)
Bon, tout ça ne t'aide pas trop, désolée...
Articles glanés dans ma recherche (tu pourras sûrement en trouver d'autres) :
https://berthetdominique.wixsite.com/sit…t-et-engagement
Dans les années 1960, Herbert Marcuse qui se trouvait alors aux États-Unis a montré la capacité du système capitaliste à récupérer toutes les formes de contre-culture. Le capitalisme dans sa forme la plus récente que l’on nomme néo-libérale a renforcé cette capacité, en encourageant même certaines transgressions artistiques, ainsi qu’on a pu le voir ces dernières décennies. Le système digère, assimile toutes les formes de contestations pour mieux assoir sa domination et sa puissance.
https://infokiosques.net/imprimersans2.php?id_article=11
Au sein du spectacle, l’art doit plaire, et l’art contemporain, quand il ne plaît pas, ne déplaît pas non plus. L’art contemporain ne gêne personne,
à part peut-être une douzaine de vieux réactionnaires (essentiellement les "théoriciens" de la Nouvelle-Droite) qui ne font pas grand chose
d’autre que se ridiculiser et prêcher le retour à un classicisme "pur" encore plus débile que ce qu’offre l’art contemporain... Il ne gêne personne puisque tout est préparé pour que, même quand il se veut provocateur, il réponde à l’attente des spectateurs.